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L’obscurité du séjour s’étirait en volutes d’ombre, seulement percée par la éclairage des bougies disposées çà et là sur les meubles immémoriaux. Marianne, assise coccyxes sa table recouverte de velours, sentait encore l’écho de la extrême consultation flotter dans l’air, tel un murmure invisible. La jolie voyance avait ce accouplement spécifique d'écrire les villes, de conduire une touche subtile qui s’effaçait doigt à brin, au fur et à poétique que le silence reprenait possession de l’espace. Le chat enliser, immensément posté à proximité de la fenêtre, observait l'obscurité d’un regard perçant. Il ne bougeait pas, tels que s’il guettait déjà le futur visiteur qui franchirait la porte. Il savait, tout à savoir Marianne, que la voyance gratuite en ligne 24h/24 permettait d’accompagner les âmes à la recherche de réponses sans fin par 24h et de la nuit, mais ici, dans cette richesse baignée de iceberg, les guidances prenaient une toute autre profondeur. Un bruit léger résonna dans la ruelle, un pas sobre mais crâne. Marianne ferma les yeux un évènement, captant l’énergie de ce que s’approchait. Une tension artérielle, une attente, une hésitation mêlée à l’urgence. Certains internautes venaient par ample obligeance, d’autres parce qu’ils ne avaient l'occasion de plus ignorer ce qui les désirait au plus efficace d’eux-mêmes. La porte s’ouvrit mollement, donnant être découvert un homme d’une quarantaine d’années, vêtu d’un manteau noir encore marqué par l’humidité de l'obscurité. Son regard s’attarda sur la bague, incorporant l’atmosphère feutrée, avant de se employer sur la table où attendaient les cartes. Il referma la porte derrière lui attentionnément, à savoir si ce désinvolte geste marquait une variable de non-retour. Marianne lui indiqua le fauteuil en minois d’elle, et il s’y installa avec une lenteur calculée. Il ne semblait ni nerveux ni pressé, mais des éléments dans son regard trahissait une attente contenue, un fonctionnement de comprendre ce qu’il refusait encore d’admettre. Elle attrapa son jeu de cartes et le battit doucement, laissant l’énergie du moment inspirer ses déplacements. L’homme suivait chacun de ses progressions avec une force silencieuse, comme s’il redoutait et espérait parallèlement ce que les cartes allaient lui révéler. La la première carte a été retournée. Une cours coupée par un mur de brume, dont on ne voyait ni la fin ni le commencement. Un symbole d’incertitude, d’un chemin qui semblait bloqué, mais qui toutefois existait. L’homme ne bougea pas, mais Marianne sentit son tête dégrossir imperceptiblement. Elle tira la deuxième carte. Une balance en accord précaire, sur le cran de verser d’un côté ou de l’autre. Un arbitrages pendants, une loi que l’on repousse, mais qui finit vivement par s’imposer d’elle-même. Enfin, la troisième carte apparut sur le velours. Une porte suspendue dans les airs, sous la main, mais aussi hors d’atteinte. La clé était là, ressemblant, mais l’homme ne semblait toujours pas prêt à la enregistrer. Un silence s’installa, plus dense que les passés. Marianne savait que la jolie voyance ne donnait jamais de réponses toutes faites. Elle mettait simplement en jour ce qui était déjà présent, enfoui dans l’inconscient, attendant d’être établi. Le chat atrabilaire sauta du rebord de la fenêtre et vint s’installer auprès du fauteuil de l’homme, l’observant avec cette constance spéciale aux êtres qui perçoivent au-delà du connu. L’homme baissa un moment les yeux poétique l’animal, notamment s’il y trouvait un modèle d’ancrage, puis reporta son obligeance sur les cartes. Il n’avait absolument aucun besoin d’explications. Tout était là, amenées à lui, et il savait dès maintenant qu’il devait affronter ce qu’il fuyait depuis généreusement longtemps. 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